Vie de l'entreprise

Petite histoire d’un entrepreneur

Imaginez-vous, à Paris, en 2016, dans une petite chambre de bonne – un jeune homme lit, la fenêtre ouverte, savourant le doux rayon du soleil qui parvient jusqu’à lui.

Ce jeune homme c’est notre héros du jour : Jean-Luc.

JL est un garçon sérieux. Comme de nombreux jeunes, son parcours est « classique »: une école de commerce avec un master 2 spécialisé dans le marketing, une belle année d’Erasmus à faire la fête à l’autre bout du monde, un ou deux stages dans de gros groupes grâce à « papa », bref pas de signe distinctif particulier !

Vraiment ? et bien non, la différence de JL est sa personnalité, ses envies plein la tête et aussi le véritable sentiment de frustration professionnelle qui l’envahit de jour en jour malgré le CDI qu’il a signé récemment.

Le déclic de JL – petite anecdote

Comme tous les gens de son âge, le vendredi soir, JL va finir sa semaine en boîte ou au bar avec des amis. Mais vendredi soir dernier, en allant boire une bière en terrasse, Jean-Luc a rencontré Séverine, une nana sympa de 10 ans de plus que lui, qui lui a raconté (au bout de son nième verre) toute sa vie.

En dépit d’une conversation passionnante, si Jean-Luc se remémore ce moment c’est parce qu’il en a retenu une leçon : cette fille mignonne et intelligente ne supporte plus son job et plus généralement le monde professionnel, parce qu’en fait, elle a toujours rêvé de créer son restaurant et n’a jamais osé le faire.

Jean-Luc a beaucoup repensé à cette conversation. Une personne qui rêve de monter son restaurant et qui au lieu de cela bosse pendant 10 ans, en tant que comptable, tu m’étonnes qu’elle soit déprimée !

C’est décidé Jean-Luc va monter sa structure. Peu importe que ses parents noient leur chagrin dans le champagne ou la bière, peu importe le regard méprisant de ses camarades de promo, l’air maussade de son banquier, l’attaque cardiaque de son propriétaire : il sera entrepreneur.

Steve Jobs disait toujours que l’on est bon dès lors que l’on fait le métier qu’on aime.

JL, depuis toujours, est attiré par le monde de l’évènementiel. C’est décidé, il va devenir le spécialiste de l’évènement d’entreprise. A lui l’organisation de soirée de gala, le lancement du dernier produit en vogue, l’inauguration des locaux de je-ne-sais-quel-méga-grand-groupe… bref la réussite, le succès.  Il se voit déjà sirotant un cocktail dans une immense maison avec vue sur la mer et piscine à débordement. L’espoir fait vivre !

Retour à la réalité – Les débuts

Finalement, après quelques semaines, à peser le pour et le contre, à faire des recherches sur internet, des business plans qui n’aboutissent pas, à en parler à ses amis, à en rire, à en pleurer, JL démissionne et c’est parti pour l’aventure.

Un Pc, un site internet, un ami ingénieur (Romain) qui se joint au projet et voilà que Porc Épique voit le jour. JL s’occupera de la stratégie et du développement commercial (prospection, rendez-vous clients, négociation des premiers contrats) et Romain des aspects techniques (sono, lumière, site internet, vidéos, photos…).

Puisque JL et Romain voient grand, ils décident de s’orienter immédiatement vers le statut de la SAS (société par action simplifiée).

Pourquoi me direz-vous ?

Parce qu’une startup est avant tout une mise en commun de talents et que la SAS permet aux entrepreneurs de s’associer facilement en apportant des fonds et/ou des biens corporels ou incorporels et/ une compétence ou une connaissance particulière.

La SAS est également la structure juridique idéale pour une jeune pousse ayant des velléités de lever de fonds pour se développer.

En effet, elle permet aux entrepreneurs de garder une certaine emprise sur leur société tout en prévoyant l’ouverture au capital de celle-ci à de nouveaux investisseurs.  Il est possible d’inscrire dans les statuts des clauses protectrices des fondateurs.

JL et romain se laissent donc séduire par la souplesse juridique et fiscale qu’offre la SAS.

Une fois, arrêtés sur cette décision, ils vont voir le greffe qui, tout souriant, les informe qu’ils ont l’obligation de publier une annonce légale afin d’informer les tiers, c’est-à-dire vous et moi, de cet acte public.

Rentrés au bureau, de nouveau devant leurs PC, JL et Romain comparent les différentes offres en matière de publication d’annonces légales et décident de passer la leur sur le site Le Légaliste, parce qu’il est le moins cher du marché.

Dans les 5 minutes, ils reçoivent leur attestation de parution et peuvent continuer leurs démarches auprès du greffe.

Contents, ils ressortent du tribunal de commerce en fin d’après-midi, se sentant de nouveaux hommes, jeunes patrons, grands ambitieux, doux rêveurs.

 

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