Pourquoi choisir de créer d’une SAS ?
La Société par Actions Simplifiées est de nos jours l’une des formes les plus utilisées pour créer une entreprise. Pourquoi choisir ce statut ? Quels sont les avantages d’un tel statut ? La Société par Actions Simplifiées peut être créée par un seul associé, dans ce cas, on la nommera SASU (Société par Actions Simplfiées Unipersonnelle); sinon, elle peut être créée par plusieurs associés. Depuis 2012, on note une augmentation exponentielle du nombre de SAS créée, dû à la facilité de création et aux faibles inconvénients rencontrés lors de celle-ci. C’est le modèle le plus souple et le plus utilisé chez les jeunes entrepreneurs, qui y voient un atout indéniable pour créer leur start-up. C’est une des formes les plus flexible dans le monde entreprenarial.
Quels sont les raisons pour créer une SAS ?
Au-delà de la facilité à être créée (on peut par exemple le faire sur le site de l’Agence Pour La Création d’Entreprise), la SAS possède de nombreux avantages que nous allons développer ci-dessous:
1) Un nombre d’associés variable
De part son statut, la Société par Actions Simplifiées donne une grande liberté à ses associés, et leur permet de quitter le capital de l’entreprise quand bon leur semble. De plus, contrairement aux autres statut, la SAS est dispensée de créer un conseil d’administration, rendant sa marge de manœuvre beaucoup plus grande. Cependant, un minimum de deux associés est obligatoire dans la constitution d’une SAS.
2) Capital
Pour l’aider à se développer, la SAS permet à l’entreprise de faire appel à des investisseurs ou à des levées de fonds afin d’accroître son capital. De plus, il n’y a pas de montant minimum lié à la constitution du capital, celui-ci est libre d’être fixé selon les besoins de l’entreprise. (En réalité, un montant de 2€ est nécessaire à la capitalisation d’une SAS).
3) Le statut du directeur
Contrairement aux SARL, lors de l’élaboration d’une SAS le directeur possède également le statut de salarié ce qui lui permet de bénéficier du régime général de l’assurance maladie, sauf maladie spéciale déclarée auprès des CPAM. Ce sont les statuts qui fixent sa rémunération ainsi la manière dont il est rémunéré.
4) Des statuts simplifiés
Concernant la rédaction des statuts, les associés jouissent d’une liberté absolue et peuvent librement déterminer les conditions de nomination et de révocation des dirigeants, leur mode de rémunération ainsi que la durée de leur mandat. De plus, les statuts permettent d’établir librement les formes et les moyens avec lesquels sont prises les décisions, sauf cas exceptionnel. Seule obligation légale: la nomination d’un président directeur.
5) Une fiscalité assouplie
Les sociétés portant le statut de SAS peuvent être imposés de deux manières : l’impôt sur les sociétés (IS) et l’impôt sur le revenu (IR). Pour la première imposition , le montant de l’impôt n’est pas dû par les associés mais directement par la société, il est calculé par rapport aux bénéfices de celle-ci. L’impôt sur le revenu est applicable à la SAS si celle-ci répond à plusieurs critères:
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La SAS doit exercer à titre principal une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale
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Elle doit employer moins de 50 salariés
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Elle ne doit pas être cotée en bourse
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Elle doit être créée depuis moins de 5 ans au moment de l’option
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Elle doit réaliser un CA annuel ou total de bilan inférieur à 10 millions d’euros, avoir des droits de vote détenus à hauteur de 50 % au moins pour les personnes physiques et à hauteur de 34 % au moins pour le (ou les) dirigeant de l’entreprise et les membres de son foyer fiscal
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L’accord unanime de tous les associés
6) Un cumul des mandats
Contrairement aux autres types de sociétés, la SAS permet aux actionnaires de l’entreprise de devenir mandataire de plusieurs SAS sans aucune restriction quelconque.
7) Une simplicité améliorée
Les SAS ne sont pas soumis aux mêmes obligations d’information que les autres types de société. Contrairement aux SA, les Sociétés par Actions Simplifiées ne sont pas obligés de rédiger et de publier leur procédures de contrôle et ne sont donc pas sous la loi de 2003, loi dite de « sécurité financière ». De plus, les associés n’ont pas l’obligation de tenir des assemblées générales même si certaines décisions doivent être prises collectivement.